02/06/20

问&R:l'océanographiedoit®

Rondrotiana Barimalala
Crédit image: Rondrotiana Barimalala

讲座

  • l'étudede la cyclones tropicaux dan le Canal le Canal de Mozambique va permettre de lesprévenir
  • l'océanographieest une de base de base qui esmalheureusement encore sous-considéréeeen afrique
  • Plus on comble l’écart entre chercheurs et décideurs, plus on voit l’impact de la recherche sur le développement

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Le 11 mai dernier, le programmeFuture Leaders-African Independent Research[1](FLAIR), soutenu par l'Académie africaine des sciences, la皇家社会et le全球挑战研究基金du Royaume-Uni, a publié la liste des 29 lauréats pour l’année 2020.

Parmi Ceux-ci,Figure une seule女性Originaire d'Afrique Francophone。Rondrotiana barimalala,puisqu’il s’agit d'Elle,est une chercheure deNationalitéMalgache。AprèsAvoirobtenu儿子BaccalauréatAulycéeD'Arivonimamosur la la Grande grande,Elle s’Inscrit- lafilièrephysique-Chimie-Chimie-Chimie de lacteciences des Sciences des Sciences des Sciencence de l'iversiante del'inesitéd'antananarivo。Elle y Combient Un Dea[2]en géophysique à l’Institut et observatoire de géophysique d’Antananarivo.

Elle soutient plus tard son doctorat PhD dans le champ du climat/océanographie physique à la faveur d’un programme tripartite entre l’université de Trieste en Italie, la佐治亚理工学院, Atlanta, (GATECH) aux Etats-Unis et le Centre international de physique théorique (ICTP) de Trieste.

“L'océanographie est une question de base qui est extrêmement sous-considérée en Afrique. Nous avons tendance à nous focaliser sur les conséquences et non sur les causes, ce qui nous condamne à toujours avoir du retard”

Rondrotiana Barimalala

Depuis mars 2017, elle est basée à l'université du Cap en Afrique du Sud où elle a rejoint une équipe derecherche丹斯·勒Future Climate For Africa program. Bénéficiaire d'une bourse du发展发展赠款的气候研究,Elle est par ailleurs une auteure prinistale pour le Prochain rapport du giec[3].

dans cet entretien qu'elle a bien voulu加速àSciDev.Net,rondrotiana barimalaladécritses princionalaux中心d'Intérêtetlèveun pan de voile sur sur les travaux qui lui lui tiennent- c - ur。

评论Avez-vousréussi,en tant que jeune fille Africaine,surmonterlesStéréotypes倒出vous Imposer dan dans desétudesscientifiques?

J'ai grandi en comprenant qu'une femme pouvait être scientifique sans aucun problème. Ma mère était une enseignante de physique-chimie. Nous avions l'habitude de discuter (et nous le faisons encore de temps en temps) de nombreux phénomènes de physique de base à la maison. Je n'ai jamais pensé que je ne pouvais pas être scientifique parce que je suis une femme.

De nos jours, il y a beaucoup de groupes et d’organisations de femmes scientifiques, à l’exemple d’Ikala STEM àMadagascardont je fais partie. Ces organisations soutiennent et encouragent les filles qui veulent devenir scientifiques. Je trouve cela très utile car les femmes scientifiques se soutiennent et peuvent y partager leurs expériences et leurs défis.

vousêtesparmi lesbénéficiairesde la bourse flair pour pourl'Année2020年。

Mon projet FLAIR est d’analyser les rôles des processus océaniques dans la formation et l’intensification des cyclones tropicaux dans le canal de Mozambique. Comme nous le savons tous, les cyclones tropicaux sont l’un des phénomènes naturels les plus destructeurs qui emportent des vies humaines et dévastent les zones côtières. Ils causent les dégâts les plus coûteux des aléas météorologiques, représentant 72 milliards de dollars en pertes économiques en 2018 et une moyenne de 66 milliards de dollars de pertes entre 2000 et 2017, selon le天气,气候和灾难洞察力,2019年.

Les pays les plus vulnérables aux cyclones autour du canal de Mozambique (Madagascar, Malawi et Mozambique) sont parmi les pays les plus démunis économiquement dans le monde, et les dégâts causés par les cyclones tropicaux laissent des traces qui prennent énormément de temps à cicatriser.lesrésultatsde cetteétudepermettront doncd'Améliorerlapréparationface aux cyclones tropicaux etlesStratégiesd'AtténationDelears de leurs effets effets effets dans dans dans ces付费。

Vous focalisez vos recherches sur lesphénomènesclimatiques et leur tagment sur lesocéans。cethèmepeut-ilêtrecentérécommecomme primordial porl l'Afriqueoùirsisiste desproblèmesde base?

Mon travail se focalise plutôt sur l’interaction air-océan. L’atmosphère et l’océan sont deuxsystèmesmajeurs que l’on ne peut pas séparer si on veut comprendre les phénomènes climatiques. Et comprendre les interactions entre les deux entités constitue le principal intérêt de mes recherches.

Dire que l’océanographie n’est pas une question de base en Afrique révèle l’incompréhension de tout le système, sachant que le climat est l’un des plus grand défis auxquels notre continent fait face. Par exemple, les anomalies en température dans l’océan indien peuvent provoquer des inondations ou de la sécheresse en Afrique de l’Est et nous savons que cela se produit très souvent et menace le développement socio-économique de la région toute entière. Idem pour les impacts des anomalies des températures dans l’océan atlantique sur la mousson en Afrique de l’Ouest.

“ lesrésultatsde cetteétudepermettront doncd'Améliorerlapréparationface aux cyclones tropicaux etlesStratégiesd'tténaturede leurs effets effets”

Rondrotiana Barimalala

Tout cela engendre un très large éventail de problèmes allant de la安全炸药alimentaireà l’exode urbaine en passant par la fourniture de l'électricité (celle qui dépend des barrages hydroélectriques), entre autres. J’en conclus donc que c’est une question de base qui est extrêmement sous-considérée en Afrique. Nous avons tendance à nous focaliser sur les conséquences et non sur les causes, ce qui nous condamne à toujours avoir du retard.

et je suis convaincue que si vousÉchangezavec les生物学家船长ocateursdesfilièresconnexes,vous aurez encore and de reisons pof de lesquelles lesquellesl'océanographicel'océanographiedoiteiteitéréeEtreréeEtrueconsentéemecomme comme comme une une une une une une une de de de de de de de de de de de Base。D'Autant Plus Que Les Netiates Uniates Unies Font Beaucoup La Promotion del'économiebleue,选择了Que l'Afrique doit doncconsidérer和Sérieusement。

Quels sont dès lors les défis que doit relever le continent en matière de recherches océanographiques ?

Je pense que l’Afrique doit d’abord comprendre l’importance de l’océanographie. C’est, à mon avis, le challenge principal. Il n’est pas trop tard pour l’apprendre et commencer à en implémenter les bases. Et cela doit impliquer aussi bien les décideurs que les simples citoyens.

Que projetez-vous de faire pour contribuer à susciter cette prise de conscience ?

J'espère bien pouvoir travailler et collaborer étroitement avec le service national de météorologie et les universités de Madagascar pour que nous puissions former un groupe de recherche climatique solide. Je pense que c’est une priorité pour le développement du pays, mais qui a été considérablement sous-estimée.

Pourquoi alors avez-vous préféré poursuivre vos études supérieures et faire vos recherches à l’étranger plutôt que dans votre pays ?

En ce qui concerne les études supérieures pour les étudiants des pays en voie de développement, étudier à l’étranger est une opportunité plus qu’une préférence. En regardant en arrière, j’encourage tout étudiant à saisir ces opportunités si jamais elles se présentent. Une telle opportunité nous donne une manière différente de voir les choses et nous permet d’apprendre des experts reconnus; nous en avons besoin.

En ce qui concerne le travail, je pense qu'il y a du temps pour tout. Bien que je ne sois pas encore basée à Madagascar, mon travail touche principalement l'Île et il apportera sûrement ma contribution pour le développement du pays, si on en tient compte, bien sûr!

Venant d’un pays francophone, vous menez vos recherches dans un pays anglophone. Comment avez-vous résolu le problème de la barrière linguistique ?

J'ai été obligée d'apprendre l'anglais. Une fois que j'ai quitté Madagascar, tous ceux avec qui j'ai communiqué utilisaient seulement l'anglais, y compris les colocataires. Tous les manuels et cours étaient également en anglais. Je n'avais pas d'autres choix que de l'apprendre et je l'apprends toujours. D’un autre côté, je l'ai vue comme une opportunité d'apprendre une langue que je pourrai utiliser presque partout où je vais dans le monde entier.

Avez-vous, dans vos études et vos recherches, connu des problèmes particuliers ?

Quand j’étais encore étudiante à Madagascar, un des principaux problèmes était le manque d'accès à des ressources mises à jour telles que les livres et les revues. J'espère que c'est différent maintenant. L'utilisation de vieux livres et de vieilles informations m'a néanmoins beaucoup appris sur les bases et les origines de différentes théories. C'était génial et j'apprécie vraiment d'être passée par là. Cependant, les connaissances progressent et il est nécessaire d'aller au-delà des bases, ce que j'ai réalisé plus tard.

par ailleurs,undéfiauquel je suis toujours对抗avec le travail est de savoir评论公报效率lesrésultatsde mes travaux pour qu'ils aient un Impact sur ledéveloppementd'un付费。全球cetécartentre les les chercheurs et lesdécideursQui es encore core excore pire en afrique。再加上Nous Comblons cetécart,以及nous voyons les会影响de la recherche sur ledéveloppementd'un付费。

Que conseilleriez-vous aux jeunes Africaines qui voudraient s’inspirer de votre succès en science et dans la recherche ?

Je leur dirais que les défis sont partout. C’est tout un état d’esprit. Je leur dirais aussi qu’on peut si on veut!Dream big[4]!

Références

[1]Futurs领导者De la RechercheIndépendanteEn Afrique
[2]DiplômeD'Chortudes批准
[3]Groupe d'Experts Intergouvernals surl'évolutiondu climat
[4]Rêvez grand