24/11/21

RDC:Le Quart de la人口en proe - uneinsécuritéAlimentaireaiguë

Food security
La malnutrition chez les enfants est souvent due à des carences dans l'alimentation. Crédit image:EU Civil Protection and Humanitarian Aid((CC BY-NC-ND 2.0

Lecture rapide

  • 27 millions d’habitants souffrent d’une insécurité alimentaire aiguë dont les causes sont multiples
  • 860 000 enfants et 470 000 femmes enceintes ou allaitantes feront face à une malnutrition aiguë en 2022
  • Pour des chercheurs, la solution passe par une réforme de la gouvernance jugée beaucoup trop centralisée

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[DOUALA] 27 millions de personnes enRépubliquedémocratiquedu Congo(RDC), soit environ le quart de la population du pays, font face à uneinsécurité alimentaireaiguë depuis septembre 2021.

C’est ce que révèle uneÉtudepubliée ce mois de novembre par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM).

Cette étude réalisée avec le Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC)[1], un outil développé par la FAO et ses partenaires, n’est pas très optimiste pour l’avenir. Car, elle précise qu’en 2022, ce chiffre ne connaîtra qu’une légère baisse pour se situer à 26 millions.

“重要系数d 'envisager politiqu des选项es fortes devant redonner la vie au milieu rural. La gestion des questions agricoles et alimentaires mérite d’être placée au centre des préoccupations des gouvernants”

罗杰·恩托托(Roger Ntoto),金沙萨大学

Ces chiffres font de la RDC le pays qui compte le plus grand nombre de personnes au monde confrontées à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire aiguë.

A cela s’ajouteront près de 860 000enfantsde moins de cinq ans et quelques de 470 000femmesenceintes ou allaitantes qui souffriront demalnutritionaiguë dans le même temps.

l'ipcdéfinitl'InsécuritéAlimentaireet la营养不良aiguësCommetoute表现del'InsécuritéAlimentaireet de la la de la learnutrition do le niveau desévérité scidev.neta appris que cette forte prévalence en RDC est en bonne partie imputable à l’insécurité qui persiste dans l’est du pays où des groupes armés continuent de perpétrer des atrocités qui entravent l’accès des populations à leurs champs, entrainant par ricochet une production agricole déficitaire.

Aristide Ongone Obame, le représentant de la FAO en RDC, précise que cette malnutrition aiguë est souvent causée entre autres par une carence en micronutriments (fer, iode, vitamine A), une faible disponibilité et accessibilité aux fruits et légumes, une consommation insuffisante de protéines soufrées, un régime alimentaire monotone et peu diversifié…

En outre, dit-il, « au centre du pays, le bloc grand Kasaï demeure enclavé, avec un sol pauvre pour l’beplay下载官网西西软件justifié par la présence de minerais, des taux élevés de malnutrition aiguë, un faible accès à l’eaude boisson. Et au Nord du pays, on a le manque d’infrastructures de base et une pauvreté généralisée »

« Par-dessus l’insécurité, il faudrait ajouter pour cette analyse les effets de laCOVID-19et d’autres épidémies récurrentes dans les zones traversées par les cours d’eau, les inondations, la malnutrition, le manque d’accès aux outils agricoles et la présence demaladiesdeculturescomme la chenille légionnaire d’automnes etc. », conclut Aristide Ongone Obame.

Roger Ntoto, professeur d’agroéconomie à l’université de Kinshasa, approuve ces explications. « La grande crise se localise plus à l’est et dans les zones enclavées du centre », dit-il.

et de poursuivre:«有效,il fulde s'y Rendre pourréaliserque des Vies vies humaines sont souffrance。L'InsécuritéAlimentairen'est Illusoire。»»

Pour lui cependant, « la principale cause de l’insécurité alimentaire en RDC est avant tout liée à laGouvernancede l’Etat. La gestion du pays est très centralisée. La population rurale est très oubliée. Très peu d’investissements sont réalisés pour les provinces ».

Redonner vie au milieu rural

Du point de vue de cet universitaire, les facteurs conjoncturels évoqués ne viennent que pour amplifier une situation qui est déjà « mauvaise » suite à une gouvernance « catastrophique » qui dure depuis plus de 40 ans.

也,conclut-il«系数d 'envisager很重要DES选项政治四分之一,Devant Redonner la Vie au Milieu乡村。La gestion des questions agricoles et alimentaires mérite d’être placée au centre des préoccupations des gouvernants ».

Co-auteur d’uneÉtudepubliée en 2020 sur les « typologies spatiales de la sécurité alimentaire et nutritionnelle appliquées à l’agriculture et aux chaînes de valeur alimentaires dans l’Est de la RDC », John Ulimwengu, chercheur à l’IFPRI[2], affirme que cette étude vient confirmer ce qui est connu depuis un certain temps sur l'insécurité alimentaire en RDC.

« Le défi est vraiment de savoir comment s'assurer que les preuves générées dans le rapport sont utilisées pour concevoir des stratégies appropriées pour lutter contre l’insécurité alimentaire et nutritionnelle aux niveaux national et infranational », dit-il. Pour ce dernier, les enjeux qui freinent la transformation du secteur agricole en RDC sont structurels et transversaux et incluent les contraintes climatiques, biophysiques, économiques (en particulier l'accès aux infrastructures et aux marchés),technologiques, institutionnelles,financièreset sociales.

A ces éléments, le chercheur ajoute les questions de confiance, de cohésion sociale et d'autonomisation des femmes.

«Pourrésoudrecesproblèmes,il faudraétablirdes partenariats solides du niveau du niveau local au niveau national。Les partenariats proposés visent à produire des modèles commerciaux pour des interventions humanitaires et de développement intégrées utilisant des mécanismes de prestation à base communautaire qui incluent le secteur privé comme moteur de la transformation structurelle », recommande John Ulimwengu.

* Cet article a fait l'objet d'une mise à jour le 25 novembre 2021.

Références

[1]Integrated Food Security Phase Classification

[2]国际食品政策研究所(Institut International de Recherches sur Les Politiques Alimentaires)